Un nouveau système de tarification et classification des soins est étudié par Unispital de Bâle, l’Hôpital de La Tour à Meyrin et le Groupe Mutuel. Ce dernier reposerait sur le ressenti du patient quant à la qualité des soins apportés, venant ainsi classifier et noter un centre hospitalier.
Comme pour évaluer un hôtel lors d’un séjour à l’étranger ou un AirBnB durant nos vacances, nous pourrions être amenés à évaluer la qualité des soins reçus. Cette approche serait principalement destinée à améliorer les prestations et réduire les coûts de la santé provenant de dépenses qui ne contribuent pas, ou peu, à de réels résultats pour la santé de toutes et tous.
Les centres hospitaliers pourront ainsi obtenir une tarification adaptée à la réelle valeur des soins et services hôteliers apportés, plutôt que de privilégier une tarification basée sur la quantité d’admissions et consultations effectuées.
Ce concept, également appelé «Value-Based Healthcare», recommande de se concentrer sur le suivi de l’expérience des patient·e·s pendant leur parcours de soins dans l’objectif d’améliorer les actes médicaux pratiqués, mais également de réduire les coûts de la santé.
Le projet annoncé lundi 13 septembre dernier, par l’Unispital de Bâle, l’Hôpital de La Tour et le Groupe Mutuel, se basera donc sur le principe du Value-Based Healthcare. La mise en œuvre de ce projet commencera par une phase de récolte de données afin de mesurer des critères cliniques, mais également différents aspects qui importent aux patient·e·s, comme l’explique Rodolphe Eurin, directeur de l’Hôpital de la Tour, dans un article du Temps.
Plus de ressources sur le sujet
«Payer les soins à leur qualité plutôt qu’à leur quantité» par Le Temps
«Qui paie la facture de la santé en Suisse?» par le Temps
«Global Coalition for Value in Healthcare», en anglais, par le World Economic Forum
«VBHC best practices», en anglais, par Rodolphe Eurin.